Stade préliminaire : la forme vasculaire
Lors de bouffées de chaleur ou « flushes », des rougeurs typiques apparaissent soudainement, avant de s’estomper assez rapidement. La plupart du temps, ce sont les joues, le nez, le menton et le milieu du front qui sont touchés. Toutefois, selon les individus, cela peut s’étendre au cou, à la poitrine ou à la nuque.
De nombreuses personnes concernées ne font souvent pas le lien entre ces rougeurs et une rosacée au stade préliminaire. Il peut être judicieux de faire examiner des rougeurs récurrentes sur votre visage par votre dermatologue.
Stade 1 : la forme erythémato-télangiectasique
Si le terme n’est pas simple à prononcer, il est assez aisé de se souvenir de ses signes distinctifs : les rougeurs persistent, contrairement au stade précédent, et de petits vaisseaux deviennent visibles, notamment au niveau des joues. Mais ce stade ne constitue pas seulement un grave préjudice esthétique. La peau peut alors brûler, démanger, piquer et est souvent sèche et squameuse.
Stade 2 : la forme papulo-pustuleuse
À ce stade de la maladie, des papules et pustules apparaissent en plus des rougeurs permanentes, accompagnées parfois d’un gonflement (lymphœdème). Les symptômes ne régressent souvent qu’au bout de plusieurs semaines et il n’est pas rare qu’ils soient d’abord confondus avec ceux d’une acné – d’où le nom d’« acné rosacée » utilisé autrefois à tort.
Stade 3 : la forme hypertrophique
Le dernier stade de la maladie, très particulier en raison de ses protubérances charnues, se caractérise par une très grande prédominance masculine. Appelé « nez en fraise » dans le langage courant et « rhinophyma » par les spécialistes, il a des répercussions psychologiques considérables sur les sujets concernés.